Les Amis de Guirobe

Les Amis de Guirobe

N- Voyage 2023

Janvier- Février -Mars 2023

 

Deuxième partie :

 

 Après Guirobé, retour en France.

 

 Après avoir quitté Guirobé, je suis resté en relation constante avec Augustin par téléphone, WhatsApp ou email.

 

-Dimanche 12 février

 

Nous avons besoin d’un peu de repos, de confort dans l’alimentation et la tranquillité.

Nous restons quelques jours à l’Oasis Oriental à Tambacounda.

Nous y retrouvons les amis Christine et Dominique bloqués par une panne de freins sur leur fourgon.

 

-Lundi 13 février,

 

les amis Jean et Marie – Christine qui ne connaissant pas la région en profitent pour aller explorer le parc du Niokolo –Koba. Nous restons en contact et nous nous retrouverons dans les environs de Kolda pour entrer en Casamance

 

- Mardi 14 février

 

C'est en début d'après-midi que Jean et Marie Christine nous rattrapent. Après avoir traversé Kolda nous arrivons au campement Tanaala sur la route de Seidiou. Ce campement sur le bord du fleuve Casamance est très calme et bien reposant

 

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-Mercredi 15 février

 

Nous arrivons au camping Casamance un peu avant Zighinchor. Nous retrouvons des amis voyageurs. Nous déjeunons resto, crevettes grillées, salades frites. En soirée le patron organise un spectacle typique Diola, tam-tam , danseurs et danseuses. Très beau spectacle.

 

-Jeudi 16 février et Vendredi 17 février

 

C'est par une petite piste tracée entre les bolongs que nous arrivons au campement Villageois d'Elinkine. Déjeuner léger au restaurant du camp. Sieste sous une case avec couverture paille mais sans côtés. L'air marin au bord du bolong nous rafraîchit. Vers 19h30 dîner au restaurant du camp. Nous réservons une pirogue pour demain matin. Départ 9h pour l'île de Karabane.

 

Augustin m’envoie un WhatsApp. Il est en possession de tous les certificats de scolarité des élèves boursiers. Il organise une réunion chez le chef du village pour remettre les bourses. Mais avant il annonce que l’association a décidé d’augmenter le montant des bourses et encore plus pour les étudiants universitaires qui ont du fait de l’éloignement de leur famille des frais plus élevés que les élèves du collège ou lycée de Kidira. Cette annonce est bien reçue et l’assemblée remercie l’association.

Chaque élève ou son parent émargera le registre.

 

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-Samedi 18 février

 

La pirogue conduite par Gilbert nous conduit jusqu'à l'embarcadère du port de l'Ile de Karabane ou Carabane. Même si nous connaissons bien cette île, nous acceptons la proposition de Gilbert de nous servir de guide pour la visite de l'ile en compagnie de Jean et Marie -Christine. Très peu de touristes. Nous croisons moins de 10 "blancs". Visite de la gare maritime, de l'église Bretonne, des anciens bâtiments en ruine ou les Africains faisaient transiter les esclaves avant de les envoyer vers l'île de Gorée (selon l'histoire) Nous visitions également le cimetière. La tombe du Capitaine Aristide Protêt, fondateur de Dakar. Il fut tué d'une flèche empoisonnée à la bataille de Hillol le 9 mars 1836 par les Diolas, ethnie majoritaire sur l'île. Dans le cimetière de Karabane, Protêt est enterré selon ses souhaits, debout face au rivage avec 2 trous en face des yeux pour guetter l'ennemi. C'est au petit marché artisanal que quelques souvenirs, tissus, habits divers sont achètes. Nous revenons par la plage jusqu'au restaurant le Barracuda. Nous dégustons un bon poisson grillé (capitaine) avant de reprendre la pirogue pour un retour au campement Villageois d'Elinkine.

 

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-Dimanche 19 février

 

Nous quittons Elinkine pour le village MLomp à quelques kilomètres. Au pied d'un magnifique fromager, dans une enceinte en paille, Laurent nous fait découvrir le musée. La "religion" animiste encore très présente dans cette région de Casamance est bien mise en valeur par les différents objets, fétichistes etc, utilisés encore par les (bons) Diolas. Nous poursuivons la visite par les cases à étages. Seules 4 constructions persisteraient en Casamance.

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-Lundi 20 février

 

Nous quittons Mlomp pour la pointe St Georges.  La piste est chaotique. Nous stationnons sur le bord du bolong. La marée est basse, les pêcheurs préparent les pirogues pour partir en pêche au moment propice. En fin de journée la marée monte. Les lamantins montrent furtivement leurs dos. Presque toutes les pirogues sont parties en mer pour la pêche de nuit. Un peu fatigués, nous dînons au bruit du clapotis de l'eau qui arrive à quelques mètres du camion.

 

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-Mardi 21 février

 

La nuit dernière a été un peu compliquée. Nicole est fiévreuse, nausées etc. Jacques toujours mal de dos persistant ! Nous décidons de rester au repos au moins cette matinée. Âpres un déjeuner très léger, nous prenons la piste/route pour notre prochaine étape : Abene/Kafountine. Arrêt à Zighinchor pour faire quelques courses d'alimentation. Le soleil baisse rapidement. C'est trop imprudent de rouler la nuit (les ânes, les chèvres ne sont pas éclairés ! ) Nous décidons de faire étape au campement Villageois de Baila,. Dîners très légers. Nicole va beaucoup mieux. Le campement a été rénové mais comme très souvent en Afrique, les matériaux de construction sable, terre, briques sont restés sur place. Les sanitaires et les douches sont très très vétustes. Compte tenu de la différence de prix 4000F par personne au camping et 5000 F pour une chambre propre avec toilette et douche individuelle, je prends une chambre. Nous dormirons quand même dans le camion mais nous bénéficions des toilettes et de la douche

 

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-Mercredi 22 février

 

Au campement de Baila ce matin nous rencontrons des membres d'une association de la région de Quimper qui œuvre dans le domaine des "eco-fourneaux». Cette association a financé la construction d'un atelier de chaudronnerie et le matériel pour fabriquer ces eco- fourneaux. Ce matériel permet d'économiser sensibles le bois pour faire la cuisine. Nous partons visiter cet atelier et rencontrer le responsable Idrissa. Nous prenons la route défoncée pour Abene, le campement Kossey sur le bord de l'océan. Ce campement que nous connaissons bien est toujours aussi agréable, très bien entretenu et très propre. C'est la fille de Jeanette qui en assure maintenant la direction

 

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Nous sommes partis ce matin du campement le Kossey à Abene. À la vue de l'état des routes en Casamance et les informations des voyageurs arnaqués, nous renonçons à traverser la Gambie pour rejoindre le Sine Salum. C'est en fin d'après-midi que nous arrivons au campement Le Tanaala près de Kolda. A partir de Zighinchor, nous avons quitté l'influence océanique. La température a brusquement montée à 41,5°.

 

-Jeudi 23 février

 

Nous sommes partis un peu avant midi du campement le Tanaala à Kolda. Les amis JP & S vont au parc du Niokolo Koba. Nous passons par Tambacounda pour retirer un peu d'argent et filons vers un campement le Bambouck peu après Koungheul. La température se maintient toujours aux alentours de 40/41.5° C. Nous dînons au resto du campement. Super accueil

 

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-Vendredi 24 février

 

Avant de regagner le point de bivouac de ce soir, nous prenons la piste de Missirah pour retrouver l'un des plus grands arbres du Sénégal, un kapokier (fromager). Arrivés à Toubacouta en fin de journée, les amis réservent une pirogue pour naviguer vers l'île aux coquillages et l'île nichoir des oiseaux. Nous connaissons cette balade. Pour ménager mon dos toujours très souffrant nous allons au campement, Lodge Africa Strike. Le propriétaire de cette ancienne maison coloniale parfaitement restaurée nous réserve un très bon accueil. Le grand parking nous servira de lieu de bivouac. Il met à notre disposition une chambre avec toutes les commodités, douche, WC etc. Prestations et parking gratuit. Nous prenons le dîner au restaurant de l'établissement.

 

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-Samedi 25 février.

 

Nous quittons Toubacouta pour rejoindre la réserve naturelle de Fathala connue pour la ballade avec les lions en liberté et un safari dans la savane. En début d'après-midi nous rejoignons notre ami Gilles à Foundioune sur le bord du bolong. Les crevettes pêchées cette nuit sont préparées par Rose pour notre dîner.

 

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Les amis Maryse et Gérard nous rejoignent à ce campement de Foundiougne. Ils ont été obligé de quitter le groupe en Guinée Conakry suite à de sérieux problèmes mécaniques.

 

Foundiougne.

 

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Un message WhatsApp d’Augustin nous annonce que les élèves de l’école travaillent bien. Les CM2 préparent d’arrache pieds leur examen pour l’entrée au collège. Depuis qu’il a récupéré l’enseignement de cette classe, il veut obtenir de très bons résultats pour que l’école de Guirobé qui a un peu perdu en performance (avec un autre instituteur !) redevienne une référence dans l’académie. Comme il réside dans les locaux construits par l’association, plusieurs fois par semaine il donne des cours supplémentaires en fin de journée à ses élèves

Tous les enfants scolarisés ont particulièrement bien travaillé au jardin de l’école , Augustin organise un repas exceptionnel avec les légumes du jardin et les recettes issues de la vente de leur légumes à Kidira. J’approuve cette initiative, Tous les enfants participent à la préparation du repas. La journée est festive.

 

Photos WhatsApp envoyées par Augustin

 

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-Mardi 28 février

 

Nous quittons Foundiougne et nous arrivons au campement Djidjack à Palmarin. Nous connaissons bien ce campement depuis sa création en 2000 par un couple Suisse Jean-Paul et Gradziela. La COVID et l'absence des propriétaires ont modifié l'environnement mais les lieux restent encore plein de charme et de tranquillité. Le campement est sur le bord de l'océan. Il dispose d'une piscine, des cases confortables et une grande case impluvium de 20 m de diamètre qui sert de salle commune, restaurant, bar ... La zone camping ou nous séjournons est bien équipée, sanitaires, douches etc... Pour le repos de nos douleurs dorsales, cet établissement est certainement le mieux adapté dans cette région du Sine Salum sous la garde et la surveillance du magnifique baobab sacré.

 

-Mercredi 01 mars

 

Nous profitons des installations en terrasse dans les baobabs pour prendre un petit déjeuner copieux. En compagnie de toutes sortes d'oiseaux peu farouches, nous apprécions ce bon moment. Pendant ce temps, les amis vaillants sont partis à Djiffer pour une ballade en pirogue à la découverte des bolongs, des îles et des huîtres de mangroves. De retour dans l'après-midi c'est en charrette qu'ils partent pour visiter les puits de sel et un peu avant la nuit la découverte des hyènes. Les hyènes sont bien présentent dans la région. Nicole cherchait en vain son "copain" le vieil âne Youpi. Il est mort suite à l'attaque des hyènes dans l'enceinte de l'établissement, le portail était resté ouvert la nuit !

 

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-Jeudi 02 mars

 

Nous quittons Palmarin direction Joal Fadiouth. 8 kms avant Fadiouth nous faisons halte à côté du plus gros baobab du Sénégal. Le site a beaucoup changé. Le chef du village a fait construire des emplacements pour les boutiques des commerçants. Il a ordonné aux vendeurs de ne plus "agresser" les touristes. Un seul guide est autorisé a faire visiter l'intérieur du baobab gratuitement. Liberté aux touristes de faire des achats souvenirs nous informe Raymond un commerçant très gentil. Nous continuons notre route vers Fadiouth et l'établissement le Finio qui nous servira de base pour la visite de l'île aux coquillages à pieds et le tour en pirogue.

 

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Nous arrivons au Finio, le seul établissement qui accepte les campings -cars pour la nuit. le parking avec les commodités est bien situé au pieds de la passerelle pour les visites de l'île de Fadiouth. L'arbre a calebasse (le calebassier) est toujours présent dans la cour de l'établissement. Ses fruits servent de récipients. Par contre le vieux cormoran qui avait élu domicile dans la cour de l'établissement est mort !

 

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-Vendredi 03 mars

 

Ayant pris soin de réserver hier soir une pirogue et un guide à l'Office de tourisme de Fadiouth, nous embarquons dès 8h30 pour la visite. C'est par le bolong que nous naviguons vers l'île. Nous glissons en silence sur une eau calme. Notre piroguier manipule la perche avec douceur. Nous avons le temps de contempler la mangrove et les oiseaux. Sur l'île des petits greniers à mil ont été reconstruits pour montrer le mode de vie des ancêtres qui cherchaient a protéger leurs récoltes des incendies. Les petits stands des camelots font un clin d'oeil aux enseignes commerciales Auchan, Leclerc etc . Nous poursuivons notre visite par le cimetière. L'île de Fadiouth est à 90% catholique. La deuxième passerelle reliant l'île au cimetière nous conduit au coeur de l'île aux coquillages peuplée seulement par 4000 habitants. L'église construite au centre de l'île repose sur 6 piliers symboles des extrémités de l'étoile de David

 

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La maison de naissance du président Sénégalais académicien Français Léopold Sedar Sanghor n'est toujours pas restaurée mais elle se visite. C'est avec un guide compétent et plein d'humour que nous faisons une visite très intéressante. De l'histoire tumultueuse de son père convertit au catholicisme mais ayant épousé 5 femmes ! Léopold est le vingt-quatrième enfant des 40 frères et sœurs, nous découvrons la vie de Léopold. Dans l'après-midi nous prenons la route pour M'Bodienne.

C'est au campement le Thiossane chez notre amie Alicia que nous ferons étape ce soir. J'ai pris soin de commander son excellent poulet yassa très réputé et plein de bonnes surprises gustatives.

 

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Chez ALICIA le THIOSSANE à M'BODIENNE

 

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-Samedi 04 mars

 

Après une nuit calme et fraîche, nous rejoignons Alicia qui nous a préparé un bon petit déjeuner. Sur la terrasse face à la lagune nous pouvons admirer le ballet incessant des merles métalliques qui viennent sur les mangeoires. Nous partons pour le parc des oiseaux exotiques près de la Somone. Le parc a été revendu récemment à un Sénégalais qui a fait de gros investissements. Nous profitons du nouveau restaurant pour déjeuner. Nous retrouvons notre guide Alassane qui sait parler aux oiseaux qui répondent à toutes ces demandes. Nous arrivons sur le parking de la réserve de Bandia où nous retrouvons les amis Maryse et Gérard pour le bivouac. Demain matin, visite guidée du parc avec les véhicules 4x4 spécialisés "Safari 

 

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Nous choisissons la trajectoire directe par les pistes sablonneuses pour rejoindre le lac Rose. À partir de Bambilor, la piste défoncée nous amène sur la côte sud du lac. Immédiatement nous remarquons le grand changement après les pluies torrentielles de l'hivernage. L'accès à notre campement "le calao du lac" est détourné et compliqué. Le niveau d'eau plus de 3m. La longueur plus 4 kms ! Les gros tas de sel ont disparus. Une partie a été récupérée par le lac et l'autre par des acheteurs Burkinabè. L'eau du lac est grise. Nous contactons notre ami Cheick qui réside à Bambilor. Ces journées se passent autour du lac. Il le fait découvrir aux touristes et surtout fait des tableaux avec du sable de couleur. Sa cabane a disparue avec bien d'autres dans le lac. L'activité touristique est très touchée. Il faut reconstruire.

 

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-Lundi 06 mars

 

Nous arrivons au monastère de Keur Moussa. Nous retrouvons père Jean-Paul très heureux de nous recevoir. Comme les années passées il s'intéresse à notre périple au Sénégal. Nous parlons de Bicole et de Dominique Sene qu'il connaît bien. Pour lui faire plaisir nous lui téléphonons, ils échangent. Nous assistons à l'Office de 18 h 30. Nous bivouaquons sur le parking du monastère. Rendez-vous demain matin 9 h pour la visite des vergers et l'atelier de fabrication de Kora. À la boutique nous achetons quelques productions des vergers du monastère, confitures, sirop, jus de fruits etc. Malheureusement pour nous pendant cette période de Carême, beaucoup de visiteurs sont déjà passés. Père Jean-Paul nous propose d'aller au monastère Guilaye résidence des sœurs pour compléter nos achats.

 

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-Mercredi 08 mars

 

C'est au campement Zebrabar que nous passerons cette journée de repos. L'océan ronge la plage du campement. Pour retarder ce phénomène dû en grande partie par la brèche faîte dans la presqu'île de la langue de Barbarie située juste en face du campement, le propriétaire positionne des rochers avec son camion grue.

 

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-Jeudi 09 mars

 

Partis de Zebrabar en début d'après-midi, un peu avant Diama nous prenons la piste directe pour le parc du Djoudj et le campement villageois Njagabaar à l'entrée du parc. Après avoir contacté notre guide habituel, nous réservons pour le lendemain une pirogue. Rendez-vous pour 8h à l'embarcadère

 

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-Vendredi 10 mars

 

Nous embarquons dans la pirogue pour découvrir les milliers d'oiseaux qui peuplent ce parc ainsi que quelques varans, crocodiles et phacochères. Notre guide Mamadou Vieux compteurs d'oiseaux et spécialiste nous donnent au fur et à mesure de notre avancement les noms et les particularités de chaque espèce.

 

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-Vendredi 10 mars

 

Partis du Djoudj dans l'après-midi, nous décidons d'avancer par la piste directe au poste frontière de Diama. Les formalités rapidement accomplies nous faisons notre bivouac à l'entrée du parc de Diawling côte Mauritanien avant de prendre la fameuse digue le long du fleuve Sénégal.

 

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-Samedi 11 mars

 

Nous roulons bien jusqu'à Nouakchott. Nous arrivons au campement Sultanes en bord d'océan en direction de Nouadhibou. Samedi les Mauritaniens comme les Européens résidants à Nouakchott viennent passer l'après-midi sur cette plage aménagée par Nicolas. Nous prendrons notre dîner face à l'océan

 

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-Dimanche12 mars

 

Partis ce matin du campement les Sultanes de Nouakchott, nous passons les 2 frontières Mauritanie/Maroc. La sortie du Maroc a été retardée à cause d'un Douanier et son chien renifleur ! Bien entendu pas de drogue, après recherche le chien renifle la colle de la plaque minéralogique à l'arrière du camion! Nous ne souhaitons pas restés bivouaquer dans cette partie du sud Maroc. Pas trop le choix, nous avançons en espérant que le soleil retiendra sa descente. C'est à la tombée de la nuit que nous arriverons à Bir Gandouz sur le parking de Barbas.

 

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-Lundi 13 mars

 

C'est à Talha- Mar à la ferme aux huîtres que nous arrivons pour bivouaquer et dîner.

 

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-Mardi 14 mars

 

Nous arrivons au camping Sahara Line de Boujdour. Le vent est toujours très fort. Les murs d'enceintes assez hauts nous protègent un peu. On profite de ce camping pour utiliser tous les services, vidage cassette WC, eaux usées, remplissage réservoir eau potable, douche chaude etc..

 

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-Mercredi 15 mars

 

Nous profitons après Layoune d'un passage près du camp Bédouin pour emprunter la piste. Nous connaissons ce camp depuis sa création (une vingtaine d'années) Il a été revendu récemment. Des bruits circulent sur les réseaux sociaux sur l'avenir de ce camp. Nous allons voir la réalité. Le camp est saccagé, cassé, abandonné. C'est un désastre dans ce décor magnifique de la dépression de Daouda!  Il se dit que l'acheteur Italien n'a pas repris les personnels et il a voulu imposer sa cuisine Italienne. Le saccage s'est produit pendant son absence

La lagune de Naila est un trésor écologique. Les eaux de la lagune regorgent de poissons qui font le bonheur des pêcheurs autochtones et d'ailleurs. C'est de ses pontons que les pêcheurs de la courbine d'argent partent en pirogue. L'environnement minéral offre aux visiteurs un lieu privilégié pour les observateurs. Comme ce voyageur avec son camping-car aménagé avec une plateforme d'observation.

 

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-Jeudi 16 mars

 

Nous attendions avec impatience de revenir à la courbine d'argent depuis le décès du créateur Paul Italiano devenu au fil du temps et de nos passages sur la route de l'Afrique de l'Ouest, un ami. Nous découvrons un établissement bien tenu par sa fille Nathalie aidé par son mari dans cette tâche. Nous passons une excellente soirée

 

 

 

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-Vendredi 17 mars

 

Nous partons de la courbine d'argent pour Guelmin. Une piste en cours d'aménagement pour relier directement Foum Assaka nous permettra de rejoindre Fort Bou Jerif sans passer par Guelmin. Nous arrivons par les rives de l'oued Noun et l'ancien fort construit en pissé par l'armée Française. Nous avions l'impression de nous retrouver 35 ans en arrière lorsque nous avions découvert pour la première fois ce Fort. Nous retrouvons avec joie "notre" campement. En janvier nous avions faite la connais de la nouvelle propriétaire Zineb. Aujourd'hui nous faisons la connaissance de Joël Udry, le nouveau propriétaire. Ils ont bien connus Guy et Evy les créateurs de cet établissement. Nous échangeons longuement sur le début de cette aventure à laquelle nous avons participé en 1989.

 

-Samedi 18 mars

 

Arrêt pique nique sur la route côtière sortie Agadir vers Essaouira. Devant nous sur la route, transport de chevaux crinières au vent !

 

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Ce soir nous serons au camping privé d'Essaouira.

Nous arrivons au camping privé Dar El Bernicha en fin d'après-midi. Tout au long de la route nous avons été suivi, dépassé par les autos du rallye des Gazelles qui ralliaient Essaouira pour la parade finale et la remise des prix. Nous avons souhaité repasser par Essaouira car Nicole avait repéré des œuvres d'art à la Kasbah.

 

-Dimanche 19 mars :

 

Toutes les autos et le staff du rallye des Gazelles occupent la place devant le port et l'entrée de la Médina. Nous trouvons un parking . C'est en Taxi que nous finirons le trajet jusqu'à la medina. Nous passons un bon moment à sélectionner les pièces qui nous intéressent. Avant de regagner notre CC sur les recommandations du patron de la Kasbah ,nous déjeunons au resto Adwak à 2 pas.

 

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Nous craquerons pour ce tableau de TABAL artiste peintre Gnaoua

Figure de proue de la culture Gnaoua - du nom d’un style musical marocain et de membres de confréries musulmanes mystiques - Mohamed Tabal a été un des premiers artistes à avoir investi picturalement l’univers mystique de cette confrérie. Fils d’un musicien ambulant issu de Ganga berbères (terme désignant les fils du soleil et des saisons), il fut dès sa jeunesse initié au culte des Gnaoua citadins. « Tabal » signifie « tambour », instrument dont il a appris à jouer. Embrassant le métier de son père à Casablanca et dans les environs, il peint en autodidacte depuis l’enfance. Par la suite, suivant les encouragements de Frederic Damgaard, un galeriste d’origine danoise installé à Essaouira, il abandonne la musique pour se consacrer entièrement à la peinture.

Tabal est un peintre de la mémoire : la sienne, celle de ses errances et celle de la diaspora africaine. Ses tableaux sont habités par les esprits possesseurs, ceux de ses ancêtres et ceux de l’esclavage. Les danses rituelles des anciens Africains les animent. Avec Ali Maimoune, également présent dans la collection Cérès Franco, Mohamed Tabal appartient au groupe d’artistes singuliers d’Essaouira. Il obtient la Coupe d’Or, prix d’Europe au XXIIIe concours international de la peinture primitive moderne, en Suisse, en 1994 et le premier prix du Festival Gnaoua d’Essaouira en 2012.

Il a exposé à plusieurs reprises depuis 1989 en France, en Belgique (Musée Royal des beaux-arts, en 1997), en Allemagne, au Portugal (Pavillon du Maroc, Exposition universelle de Lisbonne, en 1998), en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suisse, au Danemark et au Maroc (galerie Frederic Damgaard à Essaouira : 1989, 1990, 1993, 1994, 1997 ; galerie Loft de Casablanca, en 2014 ; B&S Gallery à Casablanca, en 2018).

  

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Nous retrouvons les amis MC et J qui sont allés découvrir Tafraout et ses environs pendant notre échappée à Essaouira. C'est à l'araignée gourmande que nous dînerons tout les 4. Toujours un bon moment , qualité et quantité sont toujours au rendez vous dans ce restaurant. Quand il n'y a pas de chats, c'est des chiens malheureux que Nicole nourrit avec les restes du repas d'hier soir.

 

-Dimanche 19 mars

 

Grande étape de Oualidia au Port Tanger Med 580 kms. Sur autoroutes, tranquilles au régulateur de vitesse. Nous embarquons vers 19 h pour Algésiras (Espagne)

 

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-Lundi 20 mars

 

Le ferry était prévu à 17 h. A l'enregistrement des billets, on nous annonce 17 h 30. Pourquoi pas ? C'était sans compter sur la pagaille du passage au scanner et le retard du ferry. Résultat, nous sommes arrivés à Algésiras un peu avant minuit !  C'est sur le parking de l'agence de vente des billets Gutiérrez que nous passerons la nuit. Demain étape pour Salamanca.

 

Nous quittons les amis qui ont voyagé depuis le départ de ce voyage avec nous. Les aurevoirs sont toujours chargés d'émotion. Nos routes se séparent pour l'heure.

Le mal de dos est toujours bien présent. Nous remontons l'Espagne par l'Ouest et Salamanca tandis que nos amis remontent par l'Est.

Les chevaux sentent l'écurie ! 640 kms d'autoroute gratuite avec une bonne moyenne. Court arrêt toutes les 2 h , une grande pause déjeuner et c'est vers 18 h que nous arrivons à Salamanca

 

-Mardi 21 mars

 

Nous partons de Salamanca vers 9h. Une étape de près de 600 kms nous attend. Pauses toutes les 2 h pour dégourdir les jambes.

Merci au camion pour son confort, puissance, couple, régulateur et boîte auto, tout ça c'est bon pour mes vieux os et mon dos!

Nous faisons les pleins complets de carburant à la dernière station Espagnole 1.64 € le litre , 1.99 € le litre à la première station Française ! Sans la carte du GPS nous n'aurions même pas vu que nous passions la frontière Espagne/ France !

Nous arrivons à Ondres vers 17 h Comme nous avions marqué la sortie du Maroc par un dîner au restaurant de l'araignée gourmande, nous marquons notre entrée en France par un dîner au restaurant la plancha du pêcheur. Si tout va bien, demain fin du voyage, arrivée à la maison.

 

-Mercredi 22 mars

 

Nous quittons Ondres vers 9h 30. Après Bordeaux, arrêt pique-nique. En redémarrant le dispositif de contrôle de pression et température des pneus bip!

Alarme basse sur la roue arrière gauche. la pression est descendue de 4.5 bars à 3.5 bars. Je fais un contrôle rapide, la jante fuit! C'est la deuxième jante qui fuit dans ce voyage et toujours au même endroit ! Je regonfle avec mon compresseur embarqué pour regagner rapidement Angoulême. Je surveille l'évolution de la pression et de la température. A la limite de l'alarme, nous arrivons chez Profil Pneus à Angoulême. Vu l'état de mon dos, pas question que je fasse la permutation avec la roue de secours. Contrôle de la roue de secours qui a été la première jante à fuir. Avec la chambre à air, la pression est toujours à 5 bars. Moins d'une demie heure plus tard, nous repartons. Merci Tiremoni, ce système de contrôle sur les valves n’est pas un gadget. Vers 17 h nous arrivons à la fin de ce voyage.

 

C’est le voyage le plus compliqué que nous avons fait en Afrique de l’Ouest.

Compliqué physiquement avec ce mal de dos persistant et compliqué psychologiquement avec les problèmes causés par le nouveau directeur de l’école.

Merci à Augustin qui nous a tenu informé régulièrement sur l’évolution de la situation du village et de l’école.

Le 17 février pour la remise des bourses et le 25 février pour le repas festif de l’école.

 

 

Guirobé, la suite après notre retour en France.

Le 25 avril pour les constructions des bâtiments, le 17 mai pour la réparation du puit, le 15 juin pou la suite des constructions et le 11 juillet pour les résultats des examens.  Malheureusement aussi pour les décès survenus au village.

 

Après notre retour en France, les travaux de construction des nouvelles classes ont continué.

 

.Le mardi 25 avril

 

Augustin m'envoie par WhatsApp les photos d'avancement de ces travaux.

 

 

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Le 17 mai 

 

Vous vous souvenez certainement de la réunion du 11 février avec le chef du village, les notables et la présidente du maraichage !

J'avais refusé l'organisation du repas des  femmes du maraichage. L'argent qu'elles avaient collecté, je l'ai  pris et redonné pour leur cagnotte destinée à l'entretien. J'étais très mécontent qu'elles n'aient pas réparé le puit.

Et bien cela a du marquer les esprits. Les femmes ont fini par faire les réparations pour le bonheur des maraichères qui ont tant besoin des recettes de la vente des légumes.

Photos WhatsApp d'Augustin.

 

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-Le 15 Juin

 

La construction des classes est bien avancée. Comme cela se fait au Sénégal les établissements scolaires sont  ceinturés par un mur en parpaings de 2 m de mètres de haut. La partie entre les bâtiments de l'école et le chemin du maraichage sera le nouveau terrain de sport. Le mur d'enceinte fera le tour de l'école et du terrain de sport.

 

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Les examens des CM2 sont terminés début juillet.

Augustin prépare son départ pour les grandes vacances qu'il passera avec sa famille à Thiès. Après avoir vidé et nettoyé sa classe, sa chambre et le local de la cantine, il remet les clés au président APE .

Il part à Kidira pour prendre le bus. Cette ville frontalière avec le Mali est mal fréquentée !

Augustin se fait voler son sac de voyage avec ses affaires, des documents et son téléphone. 

Seulement son téléphone intéresse les voleurs. 

 

 Il a retenu la leçon. Il a déposé plainte à la gendarmerie. Après 2 jours, son sac a été retrouvé mais sans son téléphone!

Bien entendu comme beaucoup d'entre nous, il n'a pas fait de sauvegarde. Il a perdu tout ses contacts, ses photos etc.. C'est en retrouvant dans ses documents le courrier d'un adhérent à l'association avec son N° de téléphone (Bernard) qu'il a pu avoir mes coordonnées. 

Augustin prends enfin le bus pour Thiès.

 

Mauvaises nouvelles.

Courant Juillet Augustin m'informe de 2 décès au village, un jeune écolier et une brave femme. 

 

Très bonne nouvelle.

Les résultats des examens des CM2 sont arrivés.

Carton plein. Seulement un élève a échouer.

Bravo Augustin, ta persévérance, la qualité de ton enseignement ont finis par payer. Les méchancetés de ton directeur n'ont pas eu de conséquences sur l'examen. 

 

Nombreux sont les collègues enseignants qui l'appelle pour le féliciter. Même son ancien directeur Mr Mané !

 

Grace à toi Augustin et malgré les obstacles posés sur ton chemin par ton directeur, l'école de Guirobé a retrouvé sa splendeur.

Un très grand Merci. 

Avec ces bons résultats, c'est la meilleure récompense pour les membres de l'association Les amis de Gurobé.

 

Ces futurs lycéens et lycéennes vont venir gonfler le nombre des boursiers. L'association sera présente pour les accompagner.

 

Avant de terminer ce compte- rendu, Nicole et moi nous tenons à remercier chaleureusement les 6 équipages Marie Christine et Jean, Maryse et Gérard, Jean-Marc et Anne Laurence, Marie-Pierre et Alain, Catherine et Patrick, Roselyne et Bruno qui n'ont pas hésité à faire cette longue route jusqu'à Guirobé. Nous avons eu beaucoup de plaisir à leur faire découvrir la vie d'un village Peuls avec son école primaire dans la brousse Orientale du Sénégal. Plus que jamais pour cette année particulière, leurs présences et leurs soutiens ont été très importants. Chacun à sa mesure a pu généreusement apporter une pierre à l'édifice que Nicole et moi essayons de construire.

 

« A force de construire, je crois bien que je me suis construit moi-même » P. Valéry

 

"Caritas fortitudo mea est "

 

A suivre, la rentrée scolaire 2023/2024.

 

 

 



12/08/2023
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